Le RAISI Joseph KABILA Dix ans de Pouvoir déja

Alors général-major, Joseph Kabila a succédé à son père Laurent Désiré Kabila assassiné le 16 janvier 2001 à Kinshasa en prêtant, dix jours plus tard, le serment présidentiel de « garantir l’indépendance, l’unité et la cohésion du peuple congolais ».
Devenu à 29 ans le 4ème président d’un pays tiraillé par une guerre dévastatrice opposant l’armée régulière à « l’opposition armée » et aux groupes armés étrangers dans sa partie orientale, il deveait ramener toutes les parties belligérantes autour d’une table de négociations. Après l’étape de Lusaka (Zambie) où avait été signé l’Accord de cessez-le-feu en 1999.
« Dès l’entrée en vigueur de cet Accord », le gouvernement de la RDC, l’opposition armée (RCD et MLC) et l’opposition politique s’étaient engagés à entrer dans un dialogue national ouvert.
« Ces négociations politiques inter-congolaises, associant également les Forces vives de la nation, mèneront à un nouvel ordre politique et à la réconciliation nationale en République démocratique du Congo », précisait l’Accord de Lusaka. Bloqué jusqu’à la disparition tragique du M’Zee.
Pris en tenailles entre les modérés (partisans du Dialogue inter-congolais) et les ultra nationalistes (opposés à tout compromis avec les « rebelles » et les anciens « parrains » de Kigali et de Kampala), Joseph Kabila eut le mérite de choisir la voix de la paix, de la réconciliation nationale et du pardon.
« Nos forces sont en stand by et je leur ai donné l’ordre de ne pas bouger. Nous attendons un signal clair de Kinshasa. L’accord de Lusaka est très bon : il ne faut pas le renégocier », avait même rassuré le leader du MLC.
Parallèlement, un vaste remue-ménage diplomatique confirmait la volonté de l’Angola, du Zimbabwe et de l’Ouganda de mettre un terme à un conflit qui coûtait de plus en plus cher.
« Le Rwanda n’est pas un obstacle à la paix en RDC plus qu’un autre belligérant », avait déclaré le ministre belge Louis Michel, après un entretien avec le président rwandais Paul Kagamé. « Convaincu » qu’il existait une « opportunité unique » de remettre sur les rails l’Accord de Lusaka
« Il semble maintenant que l’option de la paix s’impose sur l’option de la guerre. Auparavant, il y avait clairement une préférence pour l’option militaire », avait renchéri l’envoyé spécial de l’Union européenne en charge de la région des Grands Lacs, Aldo Ajello en séjour à Luanda.
En prenant « l’engagement » de relancer l’Accord de Lusaka et de libérer l’économie congolaise, en convainquant toutes les forces politiques et sociales du pays à « dialoguer » en Afrique du Sud (2002-2003) et à signer l’Accord global et inclusif, Joseph Kabila avait réussi une véritable gageure.

Par Le Potentiel

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